exxile on euphoria
Tuesday, 19 December 2006
recit du concert.. "7"
Mood:  flirty
Topic: zenith
Qui pouvait donc avoir l'audace soutenue de ressources suffisantes pour ne pas brûler et se consummer entièrement avant la fin d'un concert d'une telle ampleur remplie de la nostalgie des premiers temps ? Personne ne pouvait le dire et la prophétie se gardait secrètement entre adorateurs et fidèles cherchant enfin une faille de plus en plus dure à percevoir dans leur show bourré d'effets spéciaux dont la marque de fabrication ne se défaisait pas à la légère. En quelque sorte, leurs recettes fonctionnaient et faisaient mouche à tous les coups. Show rodé et affiné tour après tour.  Et leur recherche de la ténébreuse ALICE se perpétuait inlassablement dans leur quête dont l'origine remonte à 25 ans déjà de celà . . . lorsqu'ils l'ont perdue bien involontairement à contre-coeur. Caprice divin ou désir de jouer avec la flamme étrangère d'un corps remplie du sang de leur musique dont ils pourraient puiser à satiété, sans condition et sans modération ? Tout ceci s'arroserait à la flamme de candélabres dont la lueur tremblante miroiterait d'éclats changeants à la surface d'une coupe remplie du nectar des Dieux : à savoir une coupe remplie d'Ambroisie. Certains y verront le Graal lui-même, un sang versé pour la multitude de fans qui n'en reviendront plus jamais de leur dangereuse entreprise ni leur soudaine responsabilité dans le tour soudain que prendrait le évènements. Et le rêve se poursuit, plus coloré que jamais de l'empreinte de pas étrangers osant y pénétrer.. !                            
My vision thing come..  slamming through..                      
Mais subitement les flashs s'intensifient et semblent s'accélérer. Certains allument à ce moment même une cigarette . . . les flashs balayent la fosse à la recherche d'un visage, celui qui serait assez serein pour garder tout son sang-froid et son aura quant au poids des mots fusant de part et d'autre du Hall. C'est maintenant à mon tour d'en subir la clarté aveuglante puisqu'ils s'intensifient à tel point qu'ils laissent le devant de la scène et de ses 3 protagonistes cerclé de taches d'ombres mouvantes. Je n'ais en moi même aucune raison réelle de paniquer, confiant de la bonne tournure des évènements. Le guitariste de gauche n'a de cesse de me lancer des regards complices en réponse aux sourires que je leur laisse échapper et je n'en reviens toujours pas: il me rend la pareille de sourires discrets remplis de connivence telles qu'il perçoient les miens. Depuis le début du show quelque chose s'installe progressivement entre nous et toute la magie d'un spectacle se poursuit sur une longuer d'onde très convaincante et assurante pour moi. Je me sens bien, comme un poisson dans l'eau fraîche d'un lac isolé d'une montagne sacrée. Je sais bien que je ne me trompe pas, je ne peux me tromper, c'est une complicité symphatique qui me pousse à prendre les devants et à suivre plus que jamais la moindre note afin de la jouer juste avec mon attitude, mon regard et mon attention accrue aux plis de la mélodie qui ignorait de nous suivre, mais qui savait nous rendre à l'évidence en nous poursuivant, i.e en nous rattrapant sur nos intentions fantomatiques, voilé de fumigènes masquant tout contact secourable avec le sol qui n'existait plus sous nos pieds. Tout se passe encore et toujours pour le mieux, comme la continuité d'un long fleuve tranquille sinuant entre les spectateurs.  Tout devant, un garçon déguisé en fille, avec deux couettes de chaque côté se met à faire des bulles de savon qui s'envolent légèrement en hauteur avant d'éclater contre les vibrations sonores des graves et des aigus. Tout semble correspondre, tout semble avoir un sens, la musique se répercute sans cesse d'une personne à l'autre. . . jusqu'après la fin fatidique où l'on se retrouve entre nous pour échanger nos impressions personnelles et assurer un nouveau programme . . . à venir !
Et tout ceci après la surprise générale où le chanteur a revêtu pour ce qui semble être une des premières fois un très long manteau de fourrure blanche écru ouvert sur son torse et qu'il portait comme il se fait à lisière des talons. Un manteau représentant certainnement  "Cruela" dans le film les 101 dalmatiens et qui fit fuser les commentaires ! Il répondit simplement en français : " ça ne me gêne pas ".
        ALICE , l'ingénue fleur du mal, closing her eyes to feel the ennemies. . . she had to kill on the front of the poison door before falling asleep !!  
I'm back to continue for telling you my brand new story with the Sisters of Mercy ! They allowed me to enter in their temple and then, they give me the key to their for-coming kingdom of heaven ! Great, for sure ! I'm agree, this band is great too, like all of us who like listening the Sisters when they are bored watching clowns on T.V. , when they are tired listening what they've heard so many times before,  when they 're trying to say what God forbid us not to say what it's the only person allowed to reveal at the human beings because of this simple reason : he doesn't want us to take plans towards and without him by your side, or we all are listening to this music because of this simple reason : in fact, Sisters are more and more taking us to the land of God himself, a particular God, certainly, but we know in our soul and our body that he exist and we can almost touch his words like the Sisters can touch our wet hands. In a matter of fact, this God is like an white Angel falling from the Hell of the Sky  or may be should I say he's an white Angel who has go or come up back from Hell. This God or rather Angel ( I don't really know what for . . . ) is the only one we can feel on earth when we are together in the hall outside before the thunder strikes us in the beginning of the show with thousands illuminated flash colours which represented only one lonely kiss shining in my worry soul , telling us we will sailed free when the faith in his charismatic band is okay, because we catch a glimpse of a gap very far beyond the Solar System . . .  we see the red light of the nearest strangest sun, and we prepare for this rock and hard place between the devil and the deep blue sea when this sun call us to walk the steps alone because we were wrong to ever doubt and we can't get along without when we enter together in his temple! It's both our  way ( devil and deep blue sea / rock and hard place ) or reason to live in this world and to leave it too !
   
It took a cup of coffee... to prove you do love me !
                       MARRY ME YOUNG !!                               

Posted by tonpseudonyme at 8:33 AM CET
recit du concert.. "6"
Mood:  flirty
Topic: zenith
C'est ainsi que continua tout le show, moi-même relégué légèrement en arrière à la frontière de la gig. Une jeune fille blonde grimpe soudainement sur les épaules de son copain et entame une gestuelle improvisée sous les regards de tous face au chanteur y perdant son assurance par trop étudiée et curieux de la suite des évènements. Elle était trop jeune pour lui, beaucoup trop, et pour oser faire une telle chose qu'il ne pouvait se permettre d'admirer tant est qu'elle lui permettait de continuer à nous arracher notre contrôle, elle allait tôt ou tard partir en lambeaux telle une poupée arrachée à sa maîtresse qui continuait à gémir des noms de garçons perdus dans le cercle vicieux des amours d'un paradis perdu. Ils savaient ce que c'était eux, et il ne se permettraient jamais de tenir une telle fille au bout de leur corde même si c'était devenu pour eux un leitmotiv rempli de l'indescence maladive d'une fille grisée par son " vilain " tour. Les mouvements exagérés de la jeune blonde au cheveux courts en étaient presque insolents tant elle mettait son corp à nu sous des vêtements fins presque transparents qui semblaient presque la gêner tant est qu'ils flottaient autour d'elle à l'instar du soulèvement fluctueux d'une foule en passe de commettre l'inévitable : la tenir trop longtemps sur leurs épaules et empêcher qu'une autre ainsi "allumée " ne se résorbe à vouloir tenir plus longtemps qu'elle. Mais c'était la première et le garçon n'allait pas tarder à faire ce que la fille n'a pas eu le temps de finir manque de temps et d'espace. Eh oui, la foule prit le dessus et récompensa la fille en la portant sur leurs mains levés lorsqu'elle fit semblant de s'évanouir en arrière. Elle avait perçu le signe, celui de sa main lui ordonnant de se retirer avant qu'elle ne sache plus que faire de son corps tout humide de transpiration et enfiévré d'une musique qui ne pouvait plus lui coller à la peau tant elle désirait qu'elle cesse de monter en elle, au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer d'une voix qui embrassait le sol. Mais elle n'avait pas réussit ce qu'elle désirait entreprendre à son stade de sa course éperdue à vouloir attraper une parole du chanteur afin de pouvoir lui retourner ce qu'elle signifiait pour elle. Elle voulait simplement changer la donne de ce bal endiablé et possédé d'amours défendus.Mais ce n'était que partie remise pour elle, elle n'avait pas fini ni même oublié sa montée subite d'adrénaline. Elle cherchait à provoquer ce qui ne se produisait que très rarement dans les soirées privées données par le groupe et qui n'atteignait presque jamais la conclusion finale. Elle en avait après coup, presque tout oublié et regrettait d'avoir échoué, après que le concert s'en fût terminé, là, assise sur le haut des marches menant à l'amphitéâtre, le coeur dorénavant désintéressé par tous les garçons. Certes ça allait lui passer, car maintenant tous les fans la regardaient d'un air pitoyable et se demandaient si ça allait bien pour elle. Ils savaient autant que moi, que seul un instant à l'écart du monde qui se cotoyaient en petit groupes de discussion pouvait l'aider à regagner ses esprits. Un jour, ils y arriveraient, n'importe quand, mais un jour viendrait où une fille leur permettrait de voir le chanteur mis à nu, croûlant à terre sous une aura et une beauté étrangère : un coup de foudre partit d'un public jouant son va-tout à quitte ou double. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment de se décourager, et le concert n'était pas encore terminé. Le garçon surgit, porté par de solides épaules, et ne pouvait faire autrement qu'ôter son fameux T-shirt : en-dessous un corps blanc et maigre orné de multiples tatouages à l'éffigie d'un des 3 logos des Sisters. A quoi donc jouait-il ? me demandais-je. Chauffait-il le public ? Ou le groupe ? Peut-être bien les deux, en faisant son numéro désacordé, afin de redonner de l'assurance à une fille esseulé et par trop désireuse de pénétrer la loge des Sisters. Mais je savais que le prix en était élevé tout autant que le mystère planant autour de la vie de ses menbres et de leurs relations qu'ils établissaient autour d'eux. Etait-il possible un jour que ce qui était annoncé dans un de leur clip vidéo ( More ) se produise enfin au grand damme de leurs fans ayant le devoir d'un rôle préétabli afin d'obtenir une place de choix dans le secret dont ils se seront portés guarants de préserver coute que coute, scellé par un souvenir éternel, celui d'un chanteur abandonné sous la glace d'un regret inaudible. . . 
Selon moi, ce manège n'était pas au bout de ses peines et il allait s'ensuivre une bataille méritant toute l'attention et les égards de ses admirateurs. Aucun concert n'était gagné d'avance, plus ils avançaient dans leur gigography, plus leurs chances se faisaient minces et ils ne l'ignoraient pas. Eh oui, la foule désiraient qu'il se plie enfin, qu'il descende de sa stèle et qu'il se donne à une de ses fans, une fan de passage au lieu et au moment voulu d'un destin perdu, où la grâce et la miséricorde évoquée dans leurs chansons serait perçue comme l'aboutissement de leurs engagements.                 
    All the dreams you kept and the tears you sold,
give me.. ever and always.. Body and Soul     

Posted by tonpseudonyme at 8:29 AM CET
Updated: Tuesday, 19 December 2006 8:33 AM CET
recit du concert.. "5"
Mood:  flirty
Topic: zenith
  Mais maintenant... l'heure et le moment ont sonné de te raconter comment la foule s'est mise à trembler durant le concert, lorsque les guitares se sont levées et que     
     le rideau est tombé derrière nous tous !    
     Keep quiet because I keep always my Head over heels in love ! You'll see ... good !       
   . . derrière moi, à mon arrière droite : . .  
   . . . la fille de l'action, la fille du moment et celle du concert de cette nuit, celle qui a décidé de prêter main forte au Sisters durant une de leur chansons. Oui. . . mais laquelle me diras-tu ? La plus troublante, la plus dérangeante, celle qui annonce la pluie . . . et l'orage se déplaçant au-dessus de villes désertées par la poussière ! Eh oui, tu l'auras comprit, celle qui symbolise le paradoxe des Sisters. Sans aucune peur, elle se tenait là, en perfecto de cuir noir et usé par le temps, les lanières lâches et presque défaites, la mine résolue à ne plus en démordre de son cri fatal, dont la sonorité rauque m'était parvenu d'un écho sourd et désinvolte. Un cri venu d'une plainte, celle d'avoir perdu sa raison de vivre au-delà de cette chanson, le cri d'une fille innocente face à la fatalité du destin. Mais puisque ce soir le destin ne pouvait en être autrement, son nom prédestiné à la toile d'un piège ne pouvait qu'être le début d'un autre. Perçue par mon regard dans l'instant du premier quart d'heure précédant le coup d'ouverture, elle n'en était autrement que sereine, implacable de désintérêt manifeste envers tout ce qui pouvait tourner autour d'elle. Oui, dès l'instant où je me suis retourné par mégarde, j'ai comprit la teneur du concert : une succession d'interférences qui amènent à la résignation. Tout comme l'était son cri perçant le brouillard des fumigènes toujours aussi présents dans nos têtes en un nom plus que connu de nous tous : ALICE . . . une soeur de la miséricorde et de la grâce qui trouvait ici toutes sa représentation éphémère. Mais c'était encore plus qu'un cri, c'était pour moi "le" cri, celui qu'elle exprimait sans modération tout du long, tout aussi beau à chaque fois pour tous ceux autour d'elle, le regard subrepticement posé. Elle avait crié : ALICE ! Pas une fois, ni deux, ni même trois, . . . mais une succession de fois, et ce regard qu'elle avait fermé était pour moi le signe de la réprobation de tous ceux qui ne l'avait pas entendu ni vu. J'ai comprit par la suite ce que ça voulait dire: il y en avait d'autres, encore d'autres, perdus dans le flou de rythmes dont on ne pouvait se passer et dont le cri nous libérait de nos chaînes. ALICE ! , encore ALICE ! mais rien qu'une fois pour moi, rien qu'une fois pour les autres et c'était plus que suffisant pour se sentir à l'intérieur sans aucune retenue. Son cri était unique, exprimé en accord avec le rythme de son corps qu'elle balançait en arrière et penchée vers ma gauche, retenue par la file derrière elle, la retenant de tomber, supporté malgré elle . . . de tomber. La gorge déployée en arrière, le cou dénudé, prise par les flashs de lumière, elle s'en trouvait d'une pâleur à couper le souffle. Devant moi légèrement à ma droite, durant les délices de l'attente, elle s'était retrouvée projettée vers l'arrière gauche tout comme moi après le tumulte de l'ouverture lorsque les uns se sont jetés contre les autres d'un air à vouloir réprimander un calme insoutenable pour eux autant que pour nous. Frottement nécessaire et indispensable à tous nos corps en manque d'assurance. 

Posted by tonpseudonyme at 8:23 AM CET
Updated: Tuesday, 19 December 2006 8:28 AM CET
recit du concert.. "4"
Mood:  flirty
Topic: zenith
  NAPALM, AMPHETAMINES et MISERICORDE !!      
Donc. . Nous voilà donc tout deux prêt à assister à l'approche d'un concert survolté dans tous les sens du terme, où toutes les règles ont été programmées afin que tout puisse être rendu possible au sein de la confrérie des Sisters, groupe n'ayant plu que le public et la foule en délire pour achever et parachever leur processus d'autodestruction de la dernière flamme de survie de filles et de garçons ralliés entre eux par un mince fil tenu méritant d'être rompu par cette flamme en question afin et pour tout de rentrer dans la faille d'une montagne brisée par la foudre d'un éclair divin s'étant à jamais étendu par - delà les temps oubliés de jadis lorsque la liberté était encore sauvage et sacralisée par le goût de vivre au-delà des limites entretenues par la peur de la mort elle-même tant elle est perçue par nos sens communs. Mais pourquoi donc ? je veux dire ce fanatisme débridé envers un groupe aussi particulier ? Car je te répondrais que la flamme entretient la flamme et que la flamme des Sisters n'en attend dorénavant et pour tout qu'une nouvelle, afin de pouvoir établir un come-back comme il n'en existe qu'un dans les écrits littéraires. Cette pièce majeure nous interpellent tous autant que nous sommes car nous savons bien reconnaître le feu par le feu. Cette pièce romanesque ne porte rien d'autre que le titre de : Armageddon Rag. Telle la part des Ténèbres elle attend l'identification d'un fan pour pouvoir se rendre à la vie et se perpétuer au-delà d'une fin annoncée comme d'emblée insuffisante( I want More . . . si ça te dit quelque chose). Mais pourquoi un fan pour une flamme ? Pour chaque concert il en est ainsi, un seul se doit d'attirer l'attention plus qu'un autre par sa possibilité à évoquer un mystère en rapport avec un gage. Gage ou enchère d'un groupe identifié à son appartenance singulière. ( une mascotte en quelque sorte, mais ça reste une image simplifiée de la légende pouvant existanter autour d'un groupe ). La mascotte joue le même rôle que tout un chacun présent mais ne sait pas ce qu'on attend d'elle. Elle est le gage d'une action providentielle et le reste jusqu'au moment du passage d'une transaction. Ceux qui lui prêtent main forte et lui ont donné un nom ne le lui disent pas mais lui font savoir par une succession d'indice en rapport avec le groupe et son histoire. C'est en quelque sorte en vue d'un back-stage, comme plusieurs personnes y sont déjà déjà allées par le passé et certainnement aussi durant cette soirée. Je l'ai perçue à la fin du concert à l'attente de la foule du "messager" qui se faisait attendre avec impatience. C'est au retour de celui-ci que les portes du hall d'attente se ferment. C'est de la pure folie, mais c'est comme ça que ça se passe entre adeptes. Il existe donc des règles et il faut s'y plier jusqu'au bout, les plus anciens en étant les guarants et les initiateurs confirmés. Dans une telle foule, tout le monde assure au moins un contact "étranger" afin de faire connaître l'autre et de l'identifier au reste du groupe. Chacun porte son rôle et la fosse est l'endroit propice au déroulement de l'action. Le reste, i.e l'amphi et les places assises sont l'apanage des "gardiens". Eh oui comme dans une soirée techno ou une rave partie, chacun porte un nom ( comme par exemple les piliers de la soirée, sont ceux qui portent la place la plus dangereuse car sont ceux qui captent tout et savent qu'ils ont la charge de veiller au bon déroulement de la soirée ! ). Mais la connaissance des règles sont particulières à chaque groupe musical pouvant exister et se font peu à peu crescendo. Le courant passe et c'est l'essentiel, pour le reste on peut faire confiance au passeur, celui qui ne dit rien, mais vraiment rien et qui se contente de répondre d'un sourire, c'est celui qui te "voit" et passe en premier à côté d'un couple discutant. Il assure une certaine approche et assure le relais avec quelqu'un d'autre pour voir si tout est okay. Mais personne ne te demande plus que tu ne peux. Pour le reste, c'est à toi d'aller le plus souvent à leur concert pour découvrir ce qu'ils te réservent. C'est ainsi que ça fonctionne. Mais je n'en suis pas au bout de mes peines, rassure-toi !
L'apologie d'un tel groupe se fait à tous les niveaux mais bien sûr ils se doivent d'être et de rester dans l'anonymat secrètement gardé par les groupes musicaux en question. Pour t'expliquer les choses telles quelles sont je te répondrais simplement par cette phrase : il n'y a aucune création qui ne se fait sans une histoire méritant d'être poursuivie par ceux ou celle qui n'en accepte pas la chute. Donc de deux choses l'une : ou bien le mythe littéraire des soeurs Brönte survie telle qu'il a été perçu par ses lecteurs mourrant de ne pas pouvoir connaître une justice honorable palliant à la misère d'un théatre tragique dont il est évident que la pauvreté en accentue la concordance , ou bien il meurt de la main de son écrivain n'ayant su reconnaître son personnage comme l'incarnation d'un tourment visant à parachever son oeuvre d'une parole étrangère n'ayant su être entendu à temps.
Il est donc l'heure de se jeter à nouveau dans les flots de la création et d'en subir la colère, d'une main secourable prête à entendre ce qu'elle y a vue d'étranger au manège d'un coeur dont on en devine le souffle battre dans nos veines.      
Ainsi, écoute les mots qui vont suivre comme insufflé par le coeur de l'action en un flot destabilisateur visant à se répandre d'un bout à l'autre du Hall telles ceux des touts premiers émois d'un de leur tout premiers concerts lorsque le fil de la mémoire n'existait pas encore. Ce fil dorénavant rôdé et effiloché par le temps passé auprès d'un public dorénavant connu et désirant par-dessus tenter tout l'impossible en mesure de se produire d'un moment à l'autre lorsque les pions seront correctement alignés et placés afin d'organiser l'apothéose de leur fantasme : une rencontre secrète au sommet de leur carrière et au bas-fond de leur tannière afin de se rendre tous ensemble à la belle de l'histoire, cette histoire si sombre et ténébreuse qu'elle fît le jour plus clair, plus blanc d'arrogance et de limpidité rafraîchissante. La douche va être glacée, elle va nous remettre d'aplomb, pour sûr après une telle incandescence intérieure. Les idées claires surviendront après... donc ça veut dire clairement que nous allons tous avoir le souffle coupé court ! Ca fouette, l'eau fraîche d'un torrent ! Histoire de savoir si nous n'avons pas froid aux yeux . C'est une image, rassure-toi, celle du bain de minuit . . . chassant le démon de midi !
Que la nuit soit belle, donc, puisque le jour ne peut l'être plus. . . désirable. . . en cette nuit ! Car la nuit fatale ne va pas tarder à se pointer . . . d'un concert à un autre . . .    
          So dark all over Europe. . .     
    Body electric         
  

Posted by tonpseudonyme at 8:19 AM CET
Updated: Tuesday, 19 December 2006 8:28 AM CET
recit du concert.. "3"
Mood:  flirty
Topic: zenith
 
       It's just a feeling I get sometimes... and I get frightened just like you, I get frightened too...
       But it's no time to cry !       
       In the heat of the night... when I close my eyes... when I meet the fear that lies inside... when I hear you say...    
        Some say prayers... I say mine !      
C'est cette identité personnelle bafouée que l'on peut retrouver, recréer et reconstruire avec les autres en présence des paroles et de la musique d'un groupe, ceci jour après jour dans le reflet de la musique sur l'onde de notre sensibilité commune induise par la transmission et l'échange de sensations nouvelles dont l'issue unique se trouve être en accord et en garantie avec le plaisir mutuel se trouvant exister à l'instant des rencontres du destin, en sortant de la bulle dans laquelle chacun s'enferme durant le concert et qui se brise avec plaisir tout autant qu'elle s'est construite à la fin du show pour que les fans se reconnaissent et construisent à leur tour, avec les appliques des paroles et de ses images induites par les rythmes de la musique accompagnant, les projets insufflés par ces créations musicales de morceaux différents et tout aussi beaux réunissant aussi difficile que ça puisse paraître un groupe de personne avec le groupe proprement dit ( ici les Sisters of Mercy en l'occurence ) en un seul et en un seul soir inoubliable par la magie de corps en effervescence réveillant de par une proximité intrésèque des pulsions constructives et des ondes et vagues nous transportant l'un vers l'autre dans un nouvel objectif à chaque fois. Ainsi l'histoire des Sisters of Mercy évolue au fil du temps grâce au public qui lui renvoie l'énergie au concert suivant, marque indéniable de la foi incommensurable en ce groupe hors du commun par ses innombrables fans transis de l'énergie solaire de l'espérance en de meilleurs lendemains où la sérennité de l'aurore rendrait enfin sa place à la quiétude de l'aube après avoir passé l'épreuve du Zénith brûlant de la rigueur des passions humaines . . . Aujourd'hui et demain plus encore que jamais, grâce à ce concert au zénith de Paris . . . tous les fans des Sisters of Mercy se reconnaîtront dans cette lutte acharnée for their Heartland, dont ils ont en cette soirée d'ores et déjà gravée en lettres de feu dans leur carnet de route, les noms de tous ceux qui ont repoussé les limites des Sisters of Mercy, leur permettant de conquérir un nouveau territoire et de l'étendre à jamais dans celui du coeur des "initiés" ainsi que de le renouveller dans celui des fans français qui les ont suivis à l'étranger. Se rendant de chaque côté, en cette soirée brûlante du feu des lasers miroitant à la surface d'un diamant inaltérable, celui des amours immortelles,  un hommage réciproque comme il n'en existe qu'après une longue et dure bataille dont chacun là-bas présent était transmis de la certitude de la réussite de leurs  plans de déroulement de leur concert et ceci par la simple et naturelle complicité de regards en expectative devant l'impatience de chacun !
Pour en revenir de façon particulière à la soirée du concert du  vendredi 14 avril au Zénith, c'était parfaitement résumé en une seule phrase commune pour chaque fan et ça crevait tous les visages : le jour d'une force tranquille menant à se poursuivre dorénavant indéfiniment ! ( Ils étaient enfin venus à Paris, c'était une marque de réussite d'une promesse à laquelle les fans désespéraient. )
Et par ainsi, tout était à nouveau possible : un nouvel album et même un retour à Paris était envisageable pour les Sisters ! Ils s'y s'ont plût, plus que tout !
     Andrew Eldritch et Patricia Morrison reprenant à leur propre compte le mythe littéraire, romantique et maladif des Hauts de Hurlevent, pour construire leur propre version de la
     légende des soeurs de la miséricorde, qu'ils agrémentent de napalm et d'amphétamines. Du plomb insufflé dans les textes, de longues plaintes
     hurlées dans la  pénombre à grands renforts de guitares lancinantes et infernales évoquant des invocations mystiques, les détresses de l'âme et les amours mortes...   
ARE you ready for the show
so action

Posted by tonpseudonyme at 8:16 AM CET
recit du concert.. "2"
Mood:  flirty
Topic: zenith
Bref, c'est en réponse à l'usurpation des titres et accords personnels de paix provisoires que le territoire se met à se fragmenter en zones plus ou moins spécifiques et économiquement irréprochables mais en contre partie fragilisés par des potentiels et ressources énergétiques déficients conduisant à leur abandon commercial stratégique, et tactique . C'est en réponse à cet exposé sommaire d'un conflit d'identité usurpée et volée au profit des gains d'une société d'un peuple encore et uniquement libre que se dresse la réponse d'une nouvelle parade de la génération future se dirigeant vers l'abolition de toutes formes d'esclavage au détriment de la génération suivante qui ne peut être considérée comme déjà passée ou dépassée par la culture actuelle de l'état précaire des mouvements relevant d'un passé oublié dont les secrets enfouis sont les tenants de toutes nouvelles guerres probable dont on connait les probabilités certaines de l'ignorance de ses motifs apparents. C'est aussi à la question de la survie de la planète et d'un combat justifié envers notre condition humaine sur celle-ci que se pose toute la théorie d'une harmonie nécessaire tout au moins pour des hommes et des femmes en manque de paix et de bonheur, bonheur injustifié par le débordement des extrèmes totalitaires dont il se relève impossible de contre carrer les plans chimériques et voilés de l'opacité des dérapages politiques exprimés en termes de débats impossible à contrôler journalistiquement puisque de toutes façons interprétés de manière parcimonieuse et conflictuelle au sein du peuple décimé par les problèmes du quotidien dont on vante le bien - être dans les pages de journaux de vie de personnages célèbres quant à eux apparaissant étranger à la scène politique et gouvernant d'une manière différente la vie en son essence continuelle, c'est-à-dire continuant le rêve ( américain surtout ! ) peu importe les obstacles pouvant survenir à tout un chacun et confrontant nos vies à celles de vies plus trépidantes encore et toujours perçues comme des lessons face à l'histoire du destin de l'homme le plus ordinnaire telle qu'on se l'imagine tous de la même et unique façon aujourd'hui et ceci de plus en plus conforme dans l'esprit de chacun.
Donc, pour détruire cette image invraisemblante et pourtant omniprésente partout dans notre bon sens encore relativement sain de par la diversité des loisirs et des activités récréatives relatant une passion nous relevant à la vie, une vie rien qu'à nous cette fois, une vie s'approche enfin de nombreux groupes de personnes en marge d'une aurore nouvelle et ayant soif d'une société nouvelle où ses individus pourraient vivre enfin libres de toutes attaches géo-poloitiques et s'identifier à eux-même dans un accord proclamé à l'unisson et vivre leur propre personnage respectif telle que l'on se le crée dans nos âmes et consciences et ceci dans une chaîne indestructible où chaque maillon s'égale au suivant dont le précédent assure le souvenir et la force de l'origine indéniable d'un fondement capital et dont le maillon suivant assure l'avenir promit depuis le commencement de la fondation de la chaîne. Cette chaîne ainsi reste sans fin et peut se poursuivre à travers le temps et l'espace de façon quasi régénérative et dont chaque maillon est traversée d'un courant universelle propageant le verbe transcendentale de façon quasi mystique. Mais comprends bien que le fondement s'est fait au même instant que la pointe de la chaîne et ceci incorporant d'avance tous les éléments possibles et imaginables afin de pouvoir à chaque instant poursuivre la bonne direction et le bon sens et faire face à tous les obstacles : les contourner, les franchir ou les surmonter . . . tout dépend de la connaissance et de la nature identifié de celui-ci ( l'obstacle ).

Posted by tonpseudonyme at 8:14 AM CET
recit du concert.. "1"
Mood:  flirty
Topic: zenith
       and the devil in a black dress... watches over !
concert du 14 avril 2006 au zenith de paris 
dammage is done
 
             je t'écris pour te dire que le concert s'est passé au-delà de toutes mes espérances et de mes rêves les plus fous : c'était un concert spectaculaire comme il se fait si rare de notre temps d'en rencontrer de par sa qualité musicale et vocale. Andrew Eldritch ( né Taylor ) et ses acolytes étaient au top de leur forme, ils se sont donnés jusqu'au bout de la nuit sans aucune modération comme si c'était là, en ce lieu du zénith, que se jouait toute leur bataille face à un public des plus convaincu de l'issue fatale du combat : la somme de toutes les peurs comme dernier moteur sur le fil électrique survolté d'un trip lumineux avant de se coucher raide mort sur le dos face aux étoiles réunies en une seule, plus lumineuse que jamais d'un éclat métallique rappellant celui du "cobalt" en fusion ( voire de la radiation du napalm blanc ), se déclinant en une myriade de couleurs pastels changeantes telles les rayons d'un soleil noir au travers de bulles de savon échappées d'un élixir divin servi dans une coupe glacée par un azote bleu liquide sorti d'un enfer si froid que les coeurs se projettaient explosés d'éclats scintillants contre les parois des corps serrés les uns contre les autres, si proches qu'ils en devenaient une chaîne de vagues translucides prête à engloutir et à submerger le rivage brûlant des pas synchronisés du chanteur et des 2 guitaristes par le batteur régissant et temporisant électroniquement les basses et les sonorités mêlés de l'accent amer d'une voix rôdée par le sel de l'écume blanchâtre d'une foule vaporeuse, éthilique, boullonante de pensées défendues . . .  comme l'une d'entre elles qui serait celle-ci : " trip the light fantastic " ( nom d'une de leur tournée, d'ailleurs ).
Le nom de la tournée mondiale 2006 est en cette année transitoire la suivante : " Sisters bite the Silver Bullet ". Le Silver Bullet étant une et la plus grande des salles de concert du lieu mythique de Las Végas où ils ont mordu et prit le public, dès le premier concert d'une série dépassant la trentaine dont Paris entammant la seconde moitié, un public acerbe dont il mérite le titre de plus exigeant, implacable et impitoyable dont ils se sont sortis l'honneur indemme et blanchis de leur notoriété toujours et encore grandissante quant à leur prestation relevant quasiment d'une sacralisation quantique de la propagande révolutionnaire dissidente telle qu'elle existait au temps des guérillas conquistadores voire mexicaines, pour ne dire l'attaque kamikaze et suicidaire du groupe contre toutes formes de subordinnation et de domination hégémonique de la mondialisation d'après guerre via les médias exacerbant le culte de la toute - puissance et du culte de la personnalité de dignitaires corrompus par des figures transfigurées de l'histoire dont ils se servent pour assouvir leurs préparatifs de défense et d'hermétisation sécuritaire de leur territoire hétérogènement divisé et marqué par les successions de guerres ayant rendu les peuples amers et conditionnés par une reconstruction massive palliant les déficits bugétaires des Etats mondiaux par le retrait arbitraire des positions philosophiques religieuses de par le monde créant ainsi un sentiment d'unité provisoire incertaine menant à des investissements de plus en plus sécurisés et dont la violabilité tenue secrète est la guarante du succès des bureaux d'investissement fédéraux ( en clair ils payent pour tester leur système de défense et les mettrent à rude épreuve quel qu'en soit le prix financé moyennant échange et sacrifice d'armes d'aujourd'hui et actuelles, déjà révolues et dépassées pour eux quant aux prototypes futurs et avenir comptant des accords de temps et d'espace contrôlés amenant fatalement, insidieusement et inéluctablement à l'espionnage industrielles et à une course à l'armement et au pouvoir des sociétés occultes financés par des partis répréhensibles d'un point de vue d'une organisation subordonnée "nouvelle" tout à fait différente de l'organisation démocratique et républicaine décrite constitutionnelement ).

Posted by tonpseudonyme at 8:10 AM CET

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